Cher Georges,
Le métro de Chicago te plairait.
Ma station de L |
Une station du centre... |
Attention, quand je dis métro, n'imagine pas un train qui s'enfonce dans les profondeurs de la terre et qui nous fait voyager à plus ou moins grande vitesse sans vraiment savoir où l'on va.
A Chicago, le métro nous envoie en l'air. Depuis 1893, dis donc. Il faut le voir. Un vrai retour dans le passé puisque rien n'a changé. Enfin, c'est faux, les wagons ont un air récent. Mais pour le reste, il est tout rouillé et bringuebalant à avancer prudemment d'une station rétro à la suivante avec leurs quais en chêne massif.
Destiné à être démoli jusqu'à ce que des amoureux de cet ancêtre gagnent la bataille pour le sauver. Sans L (ou El pour elevated), Chicago ne serait pas Chicago. On se souvient que Jake et Elwood des Blues Brothers habitaient juste en face et que ça secouait drôlement quand le train passait. Et tant pis pour le bruit, tant pis pour les structures métalliques inesthétiques qui le soutiennent, il semble que les Chicagoans prennent goût à conserver les vestiges de leur passé.
J'avais un peu souci de me rendre au centre-ville avec le L. Il y a bien un plan généreusement distribué. Mais peu lisible, justement au niveau du centre-ville. Tu ne me crois pas, alors jette un œil...
Si je agrandis le centre, tu verras, ça reste confus. Essayons.
Tu comprends pourquoi j'ai pris un taxi ? |
Mes photos en sont la preuve, j'ai été, j'ai vu et j'ai pu rentrer. Comme quoi dessinateur de plan de métro peut être un métier ingrat. Ou que j'ai rejoint la masse d'utilisateurs brillants qui prennent le L tous les jours. Va savoir ! En tous cas, j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir la ville de loin depuis ces voies surélevées.
Avec toute mon amitié.
D.
PS. Puisque ma station de L s'appelle Damen, voici une dame, peut-être la plus connue de Chicago, Miss Koko Taylor.
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